11 Mars – 29 Mai 2021

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Galerie Brugier-Rigail – Paris
40, rue Volta 75003 Paris
Galerie Brugier Rigail – Seoul
299 Jahamun-ro, Jongno-gu Seoul, 03021 Korea

 

Biographie

Master en communication visuelle – INSEEC
Master en anthropologie – Paris VII Jussieu
Beaux-Arts de Paris – Atelier gravure de Franck Denon

Très souvent, je propose une expérience immersive dans le paysage pour rendre compte de notre « état de nature ». Le paysage est pour moi un lieu de mémoire, façonné par l’homme ou la nature elle-même. Il est aussi un espace de méditation qui permet de se laisser façonner par le paysage. Il renvoie aussi à nos origines et aux paysages que nous portons en nous. Je construis toutes mes natures d’après le paysage de mon enfance, ce paysage est le fond de toutes mes recherches et plus je chemine et plus il apparaît dans mes créations.

J’aime travailler sur plusieurs lignes à la fois. Les réalités sont multiples et se côtoient. Plusieurs articulations sont possibles de multiples références sont présentes dans mon travail . L’histoire de la peinture, du paysage et de sa perception. La nature et l’expérience offerte à son contact.
Les expériences mystique de la réalité non ordinaire.
La question n’est pas de croire mais d’interroger autrement ce lien avec l’environnement à partir de l’expérience sensible. Les peintres et les anthropologues ont abondamment questionnés ce lien. Ils occupent  toujours une place importante dans mes recherches.

Mon travail met souvent en tension plusieurs idées. Une révision de la perception que nous pouvons porter à la nature comme lieux de ressource naturelle uniquement. Une révision de la sensation que la nature est complètement extérieur à nous même. Une révision que la nature est décryptable avec les seuls outils scientifiques que nous ayons à notre connaissance.

Ce qui m’intéresse c’est de proposer des lectures différentes du paysage contemporain, mes installations donnent à voir sous des fenêtres multiples et des supports différents des voyages imagés qui laissent suspendus nos certitudes sur le façonnement de notre nature.

Je tends plutôt à figurer une nature qui interroge nos perceptions, qui poétise nos regards ou qui réenchante nos engagements vis à vis d’elle.

Le fonctionnement du rêve est  aussi un principe qui guide mes créations et mes créations interrogent aussi la façon dont nous rêvons nos paysages ou nos espaces intimes.

Interview par Claude Yvans dans le cadre de l’exposition « Par nature / Le paysage dans la nature contemporaine »


Frédéric Vengeon, Agrégé, docteur en Philosophie et vice-président du collège internationale de Philosophie, au sujet de la peinture de Philippe Micheau Ruiz :

« Horizons

Avec obstination, Philippe Micheau-Ruiz peint l’horizon, choisit une peinture figurative réduite à l’horizon. Délestée de ses figures, l’image court immédiatement à sa perte, d’où elle revient illuminée.

Car l’horizon ne réside nulle part, insituable. Ce n’est pas une ligne, ni même un point, mais simultanément l’ouverture et la clôture de l’espace qui ouvrent des bandes de terre et de ciel dénudés.

Le spectateur alors demeure suspendu, sa situation devenue incertaine, puisqu’aucune coordonnée ne peut plus le renseigner. Sommes-nous loin? Sommes-nous près? Que pourrions-nous faire? Ces tableaux n’engagent pas de reconnaissance visuelle mais un vertige de la vue. Une tension dans la perte des lieux.

Dans l’absence colorée des narrations, une image intérieure s’élève (qui recompose, fantasme un paysage intime) – très vite dépossédée, mise de côté, sur une bande du tableau. C’est une ascèse de l’imagination devant des modifications infimes, non reconnaissables, agissantes dans la dissimulation de la lumière.

Un tableau – ce qu’a vu le peintre – ce sont toutes les images, celles qui naissent et celles qui meurent.

Pas un arbre. Pas un chien. Pas une maison.

La peinture est remise à sa sensualité minérale, non organique. Elle tient la beauté des climats. Il n’y a pas de rencontre, et rien qui fasse obstacle à la rencontre.

Mais nous allons vite, comme de la fenêtre d’un train. L’horizon ne fait plus jouer la profondeur avec la verticalité mais ouvre un mouvement latéral. Nous glissons déjà; nous dérivons quand rien ne bouge.

De ces célérités intimes, le peintre délivre l’image immobile de la vitesse. »

Exhibitions

PRINCIPALES EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
2000 – FNAC, Paris.
2001 – CENTRE D’ART CONTEMPORAIN, Collégiale Saint-Pierre le Puellier, Orléans. « DU VISIBLE À L’UN VISIBLE » Installation avec Abdelkader Benlarbi (sculpteur)
2003 – CHAPELLE SAINT HILAIRE-LUC, Corrèze. « DES ILLUSIONS CELESTES »
2008 – GALERIE THIERRY MARCHAND, Paris. « LES PAYSAGES PSYCHIQUES » Peintures / Installation.
2010 – GALERIE THIERRY MARCHAND, Paris. « HYPNOTICS LANDS » Peintures / Vidéos / Installation végétale.
2011  – MUSÉE JULES ROY , Vézelay (89). « LE CABINET DE CURIOSITÉ »
2012 / 2013 – MUSÉE D’AVALLON. Parcours dans la collection. Installation / Peintures
2014 – PRIEURÉ DE VAUSSE, Yonne. « APPARITIONS » Installation /Peintures
2016 – Galerie La Metisse d’Argile (37) / Peintures / Gravures / Dessins
2021 – HEALING LANDSCAPES, GALERIE BRUGIER-RIGAIL – SEOUL

PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES
1999
– MÉCÉNAT COSMIC, Paris. « LA CHAMBRE BLEUE » Peintures
2002 – PROJET POUR LA MAIRIE DU 3È, Paris. « DES CHAMPS IMAGINAIRES » Gravures / Peinture
2004 – SALON D’AUTOMNE DE LA PEINTURE CONTEMPORAINE, Paris.  «
FRAGMENTS DE PAYSAGES ». Installation végétale / Peinture
2007 – GALERIE LES VERGERS DE L’ART, Paris. Installation / Peinture
2011CENTRE D’ART CONTEMPORAIN EUGÈNE BEAUDOUIN, Antony (92). « PAR NATURE , LE PAYSAGE DANS LA PEINTURE CONTEMPORAINE » Peintures
2015 – MPAA, COP21, « LES MONDES FLOTTANTS », Paris
2016 – « MINIMENTA », Galerie Goutte de Terre, Paris
2019 – Parcours Dessin, Quartier Art Drouot, Galerie Cour 16

Contact

Tél : +33 (0)6 63 94 32 33     Mail : philippe.micheau.ruiz@gmail.com
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